Quelle économie ici ?

Voici ce que répond René Arnal, maire de Veyreau jusqu’en 2008 :

« Il fallait ouvrir Veyreau vers l’extérieur, maintenir et consolider l’école (5 enfants en 1976, une vingtaine aujourd’hui) à tout prix et investir dans l’économique puisque, après l’exode rural, l’initiative privée avait disparu. Le côté attractif de la commune était assuré par les qualités d’accueil de ses habitants eux-mêmes.

C’est ainsi que nous avions rénové l’école (doublement de la surface de la classe, logement de fonction refait à neuf, toiture, cantine et chaufferie). Et créé 4 logements sociaux locatifs. Acheté Cadenas et aménagé une auberge de 60 couverts et un gîte de 30 places, acquis près de 60 hectares pour réserve foncière, réserve qui a permis de créer en 2010 un lotissement et une station d’épuration sans expropriation, et construit deux bergeries que certains appelaient « communistes ».

L'école de Veyreau

L’école de Veyreau

 

Nous avons également suscité l’installation d’une entreprise de maçonnerie (Régis Cartayrade) et d’une famille en apiculture (Joël et Josette). Ces deux structures comptent aujourd’hui près d’une douzaine de personnes, soit 12 familles. La réouverture de la route vers le Maynial (6kms) a participé à un rapprochement entre les deux bourgs. Avant les Maynaliens étaient tournés vers le Truel et Le Rozier, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui ; pour preuve, leur présence en nombre aux différentes manifestations organisées par la mairie, l’école ou le comité des fêtes. Tout ceci a été possible grâce à la volonté des différentes équipes municipales et du soutien des habitants ».